"Souvenirs, souvenirs..."

Publié le par Océ

...Je vous retrouve dans mon cœur
Et vous faites refleurir                                                                                                                                Tous mes rêves de bonheur."  Johnny  Hallyday.

   Le décès du chanteur a ouvert  une série de témoignages des inconsolables sur le thème du meilleur souvenir, de la meilleure chanson... Sans parler des dithyrambes et autres hagiographies. Même quand on a grandi avec Brel et Ferrat,  on connaît forcément les refrains et premières lignes  des titres interprétés par l'idole.

   Pour qui n'est pas totalement impliqué dans le culte sincère des uns, imposé par les autres, force est de s'interroger sur le mécanisme des souvenirs musicaux qui marquent une vie.

   Suit donc une proposition de jeu d'hiver, simple, paisible, efficace paraît-il pour lutter contre les éventuelles défaillances de la mémoire. Une certitude : la liste ne fait pas mourir puisqu'elle restaure  des séquences de petits  ou grands bonheurs.  

"Souvenirs, souvenirs..."
"Souvenirs, souvenirs..."

    Un exemple de liste personnelle, arbitraire, chronologique et n'engageant que son auteur qui souhaite donner envie au lecteur d'aller butiner sur le web, de constituer voire diffuser sa propre liste.

   Le plus ancien souvenir de cinéma, dans une petite salle de quartier poussiéreuse mais proche.

    Merci à la Flec qui intervenait régulièrement et donnait une culture cinématographique. Quand la famille n'est pas riche et ne possède  pas de téléviseur,  les séances de cinéma à l'école sont un enchantement.

     A écouter à la suite, l'ouverture de La Force du destin de Verdi.

    Dans le Nord, à la frontière belge, un film très violent vu avec une bande de déracinés pour cause de travail, mais aussi une vraie interrogation sur le rôle de la musique classique (Beethoven, Purcell, Rossini...) dans l'histoire proprement dite et encore plus sur la spectatrice  jugée imperméable à ce type de film mais (trans)portée par la bande-son devenue si protectrice.

  La musique de Zbigniew Preisner est indissociable du superbe visage d'Irène Jacob. Film découvert un soir en Normandie, vu après une journée épuisante, pas assez apprécié mais une bande-son bien mémorisée au point que le film a été revu au cinéma trois semaines plus tard et le CD acheté et gardé.  

"Souvenirs, souvenirs..."
"Souvenirs, souvenirs..."

Publié dans Musique, Cinéma

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