Deux regards en arrière
A ce jour, 773 lecteurs se sont arrêtés sur la page publiée le 20 mars dernier. Pour rappel, était proposé à la lecture un conte de Zola intitulé Une Cage de bêtes féroces. Au regard amusé et cruel proposé sur la société peut s'ajouter aussi, sans doute, la surprise de savoir le texte signé par Zola. Mentionner cet écrivain fait davantage penser à Germinal, L'Assommoir ou à La Bête humaine, voire à son article "J'accuse" écrit pour soutenir Alfred Dreyfus.
L'adresse pour relire le texte intégral : http://graindesel-com.over-blog.com/2020/04/zola-une-cage-de-betes-feroces.html
Un texte plus récent, "La Légende, reprend le thème de l'inversion du regard. Cette fois, ce ne sont pas des animaux mais des extra-terrestres qui découvrent les humains. Ce récit de Sternberg a fait l'objet d'un billet sur ce blog sous le titre "Miroir3", en date du 10 décembre 2016. Le lien : http://graindesel-com.over-blog.com/2016/12/miroir-3.html
Le texte est fort court, une petite page, mais pour les très pressés, voici le dernier paragraphe en écho à Zola :
"Avant d'arriver sur Terre, les Drysures s'étaient demandé si la légende concernant cette planète avait un fondement de vérité et s'ils trouveraient des preuves susceptibles de les convaincre. Maintenant, ils savaient que la légende avait un sens, une réalité indéniable : la Terre avait toujours été un gigantesque asile d'aliénés, l'asile vers lequel on déportait à travers l'espace les grands malades mentaux indésirables sur d'autres mondes. Ceux-là même qui représentaient un danger de contagion. Alors que sur Terre ils vivaient entre eux, en vase clos. Victimes ou bourreaux, exploités ou exploiteurs, mais tous égaux dans leur démence."
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S'habituer à calculer 2 mètres.
L'article du New York Times suscite régulièrement l'intérêt des lecteurs puisque 45 l'ont épinglé ces deux dernières semaines. Il est donc republié d'autant que de nouvelles normes de distanciation se mettent en place. La prolifération des variants conduit à conseiller de se tenir à 2 mètres. On ne va pas jusqu'à parler de complot pour forcer les commerçants à acheter d'autres bandes collantes pour le sol.
Pas d'information à ce jour sur le nombre de personnes à inviter à sa table. Le 6 risque de devenir un 4.