10 Décembre et droits humains... Il suffirait d'un cheveu
Année après année et plus que jamais en raison de la multiplication des tensions, des menaces et des défis, il convient de célébrer l'anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme (Paris, 12 décembre 1948).
Citons un extrait du préambule moins connu que les articles :
"Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme..."
On pardonnera à une femme l'utilisation du titre d'origine au nom du respect de l'Histoire même s'il est souvent corrigé par l'expression "droits humains" pour éviter la stigmatisation d'un terme senti comme trop restrictif. Sauf erreur, la terminologie scientifique "homo sapiens" n'est pas encore modifiée mais cela ne saurait tarder. Et pourtant, nos grands ancêtres latins à qui nous devons l'essentiel de notre lexique, de notre Droit distinguaient sans souci Homo / Vir /Mulier.
On pensera, par exemple, aux Afghanes qui n'ont même plus accès aux parcs :
Article 26 1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en cequi concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
On pensera à tant de pays voire de régions en guerre ou sous dictature :
Article 28 Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.