Cruelle inconséquence

Publié le par Océ

Première victime : le ministre de l'environnement.

Première victime : le ministre de l'environnement.

  Formidable : le prix du permis de chasse est annoncé en baisse de moitié, pas tant parce que les possesseurs votent mais, bien sûr, parce qu'ils contribuent à l'équilibre de la population animale dans nos campagnes.

  Le glyphosate continue ses ravages, les trains "secondaires" sont supprimés, remplacés par des cars qui encombrent les routes. Pas grave puisque soigner les chasseurs  signifie comprendre le mode de vie de la France rurale.

  On a entendu les lamentations et indignations justifiées à la lecture du bilan des noyades de l'été et des accidents de montagne. Préparons-nous au futur bilan  prévisible : combien de morts et de blessés graves à la fin de la prochaine saison qui ouvre le 23 septembre 2018 ?

   Une liste des accidents et des décès sur le site  http://france-sans-chasse.org/chasse-france/les-accidents-de-chasse

   A lire par les nostalgiques de la France  de la poésie bucolique, des bocages paisibles et fort peuplés par diverses espèces d'oiseaux qui n'avaient pas encore disparu.

 

  • Pierre de Ronsard  : "Je mourrais de plaisir…"

Je mourrais de plaisir voyant par ces bocages
Les arbres enlacés de lierres épars,
Et la lambruche errante en mille et mille parts
Ès aubépins fleuris près des roses sauvages.

Je mourrais de plaisir oyant les doux langages
Des huppes, et coucous, et des ramiers rouards
Sur le haut d’un futeau bec en bec frétillards,
Et des tourtres aussi voyant les mariages.

Je mourrais de plaisir voyant en ces beaux mois
Sortir de bon matin les chevreuils hors des bois,
Et de voir frétiller dans le ciel l’alouette.

Je mourrais de plaisir, où je meurs de souci,
Ne voyant point les yeux d’une que je souhaite
Seule, une heure en mes bras en ce bocage ici.

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